FAQ
Qu’est ce que le CGTS ?
Le Centre de Gestion des Terminologies de Santé a donc pour mission de se charger de cette maîtrise d’ouvrage opérationnelle des ressources sémantiques, mais aussi du guichet national de publication, ainsi que de l’accompagnement des utilisateurs. En France, le CGTS regroupe à date au sein de son catalogue 34 Terminologies couvrant un grand nombre de domaines médicaux.
Pourquoi toutes les terminologies de santé ne sont pas dans le SMT ?
De nombreuses terminologies sont constamment créées et ne sont pas contrôlées. Le CGTS n’en a pas connaissance et ne peut pas les intégrer dans le SMT.
De plus, le catalogue actuel est basé sur les terminologies utilisées au sein du CI-SIS. Et c’est la gouvernance des terminologies de santé qui décide des terminologies à publier par le SMT.
Qu’est-ce qu’une ressource sémantique ? Une Terminologie ?
Utilisées aussi bien entre machines, entre humains et entre humains et machines, les ressources sémantiques constituent un langage et un bien commun. Elles sont le socle nécessaire à la dématérialisation de disciplines telles que la production et la coordination des soins, la recherche médicale ou le pilotage médico-économique.
Quelles sont les Terminologies en usage en France ?
Il en existe beaucoup : CIM-10, la CIM-11, la CCAM, ADICAP, Cladimed, Medicabase, la SNOMED 3.5VF, LOINC, MedDRA, ISO IDMP, EphMRA, ATC, CIS, CIP, UCD,…
Peut-il y avoir une unique Terminologie en santé ?
Une unique Terminologie ne pourra pas être en mesure de couvrir l’ensemble des domaines et des cas d’usages de la Santé, : chaque domaine étant administré par une communauté d’experts, et de nouveaux domaines pouvant être révélés régulièrement, des Terminologies « spécifiques » seront toujours nécessaires.
Je suis un éditeur de logiciel français, quelles Terminologies dois-je intégrer ?
Un éditeur de logiciel santé&social intègre généralement plusieurs Terminologies couvrant les cas d’usages « de base » : noms et codes des communes, noms et codes des langues, des pays… Il intègre ensuite généralement des « Terminologies socle » (Terminologie de médicament, de DM, de facturation, administratives…) puis des Terminologies spécifiques à son métier (Terminologie du vivant, Terminologie spécifique à la cardiologie, à la gériatrie…).
Je suis une Maison ou un Centre de Santé (MCS), j’ai acheté des solutions logicielles pour supporter mon activité, sur quelles Terminologies dois-je veiller, en lien avec mon éditeur ?
Le programme de labellisation des Centres et Maisons de santé, créé pour organiser la montée en gamme des logiciels tout en répondant aux besoins d’exercices interdisciplinaires des MCS, s’accompagne d’un cahier des charges basé sur l’ISO 10781 « Modèle fonctionnel d’un système de dossier informatisé de santé ». Ce cahier des charges évoque la CISP-2 (soins primaires) pour « capturer les facteurs de santé », la CIM-10, la CISP-2 ou le DRC pour « coder un problème » ou pour « exploiter les données ». Les logiciels doivent pouvoir afficher à l’utilisateur la « table de transcodage » vers la CIM-10.
Qu’est-ce qu’une ontologie ?
Une ontologie est le produit de l’ingénierie de la connaissance. C’est le type de ressources sémantiques le plus complet (présence de liens entre concepts, présence de synonymes, possibilités de raisonnement…). Il est décrit dans l’annexe bibliographique de l’« étude DNS ».
Quelles sont les ontologies de santé ?
CCAM n’est pas publiée dans un format ontologique standard mais c’est une des seules ontologies formelles utilisée en France ;
HPO (génétique), ORDO (maladies rares) sont des ontologies. De même, quelques Terminologies ad-hoc telles que celles construites sur la base de Menelas (OntoMenelas, OntolUrgence), OntoParon sont des ontologies.
Qu’est-ce que l’interopérabilité ?
L’interopérabilité est la capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre.
Peut-on restreindre le nombre de Terminologies en usage ?
Le nombre de Terminologies en usage ne fait et ne fera que croître, suivant la progression du savoir et des domaines de connaissance nouveaux à couvrir. Afin de favoriser l’interopérabilité, l’Etat peut se doter de « doctrine » instaurant par exemple un principe de non-prolifération des Terminologies, principe qui viserait à éviter de préconiser plusieurs Terminologies pour un domaine de connaissance donné.
Comment vérifier qu’une Terminologie est « complète » ?
Une Terminologie peut être considérée comme complète si elle couvre l’ensemble des concepts du domaine qu’elle cherche à représenter. Une Terminologie est vivante, et ne peut être « complète » qu’à un instant « t ». Une Terminologie « complète » n’est donc pas pour autant « terminée ».
Comment vérifier qu’une Terminologie est « correcte » ?
Une terminologie peut être considérée comme correcte si
ses concepts soient correctement représentés, d’une manière précise et cohérente tout en assurant une couverture optimale du domaine ou cas d’usage en question ;
si les axiomes déduits des liaisons entre les concepts sont justes et utiles.
Quelles sont les critères d’évaluation d’une Terminologie par l’Etat ?
Critère 1 : Terminologie conçue par une Unité de Production de l’ANS
Critère 2 : Terminologie conçue par une Unité de Production avec laquelle un conventionnement est en place
Critère 3 :Terminologie en usage
Critère 4 : Terminologie compatible avec le droit qui s’impose à l’ANS
Critère 5 : Terminologie de référence
Critère 6 : Terminologie « ouverte »
Critère 7 : Maturité de l’Unité de production en charge de la conception et de la maintenance de la Terminologie
Critère 8 : Terminologie ancillaire locale / « petites Terminologies »
Critère 9 : Terminologie conçue par une Unité de Production « fragile » / Terminologie conçue par une Unité de production ne disposant pas d’un point de distribution.
Pour accéder à l’espace des terminologies de santé : https://esante.gouv.fr/interoperabilite/espace-des-terminologies-d
Pour toutes questions, contactez assistance@esante.gouv.fr